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  Contemporaine - Le blog -

Un espace pour "croquer" (avec un zeste de poésie, si possible) ce que le quotidien donne à vivre ou à observer de l'individu comme de la société. Série de témoignages basés sur le bon sens, la dérision et l'humour. Rire pour philosopher ou philosopher pour rire, coups de cœur ou coups de gueule, qu'importe, CONTEMPORAINE avant tout !

Confusion des genres: le bonheur! le bonheur?

Publié le 1 Mai 2010 par contemporaine in en rire pour philosopher et philosopher pour rire


Clochettes parfumées et lutte des exploités : quel rapport ?

C’est drôle, aucun.

Rien. Juste une simple coïncidence calendaire. (A moins que les premiers manifestants ouvriers aient été, en réalité, pris pour des cloches…à leur insu)

 

Venue des Amériques en 1886, la date du 1er mai renait ailleurs et en fête. Mais une fête ambigue, sans aucun discernement de genre.

Gage d’amour et présage de bonheur, la tradition d’offrir du muguet le 1er mai, muguet, symbole du retour du printemps, remonte au moins à la Renaissance en France; époque où Charles IX aurait lancé cette mode. Mais la France  révolutionnaire et républicaine avait quelque peu oublié cette tradition.

Sauf que, relativement récente, une habitude s’est vite installée. Depuis le début du 20ème siècle, en effet, les manifestants syndicalistes du 1er mai fleurissent leur boutonnière du brin de muguet porte-bonheur au lieu de l'églantine rouge, fleur initialement associé à la gauche (avant la rose).

 

Rose, églantine ou muguet, c’est quoi le problème ? Est ce que je m’occupe moi de ce que tu fais le 1er mai et de ce que tu accroches comme fleur à ton veston ? Non, mais ! C’est quoi ce délire ?

Mon délire vient d’abord de l’agaçant snobisme qui sévit dans les anciennes colonies françaises et qui consiste à se procurer coûte que coûte ce fameux brin de muguet. Mon délire vient ensuite du fait que le muguet est sournois et qu’on ne le dit pas assez. Oui, le muguet, messieurs dames, qui, dans le « très savant » et mièvre langage des fleurs signifie « retour du bonheur » est avant tout une plante très toxique. Il ne faut porter à la bouche ni ses feuilles, ni ses fleurs, ni ses fruits, ni même l'eau de son vase. Tu parles d’un bonheur.

Quel bonheur !

Amour, travail et toxicité. Au  fond, après tout,  à bien y penser,  il y a  probablement un rapport. Et si l’un de ces trois mots (maux) est un dénominateur commun aux deux autres… cherchez…

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