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  Contemporaine - Le blog -

Un espace pour "croquer" (avec un zeste de poésie, si possible) ce que le quotidien donne à vivre ou à observer de l'individu comme de la société. Série de témoignages basés sur le bon sens, la dérision et l'humour. Rire pour philosopher ou philosopher pour rire, coups de cœur ou coups de gueule, qu'importe, CONTEMPORAINE avant tout !

Décibels et danse de l'oubli

Publié le 8 Août 2006 par Outa in contemporaine

A mon ami le rouge "Mornag" et au reste de la terre, je voudrais dire que j'ai trouvé le moyen de noyer le "ça". Le "ça" qui ne se dit pas, parce que le dire c’est l’accepter, qui ne se peint pas, parce que le peindre c’est lui donner de la beauté, qui ne se chante pas et qui ne se noie pas dans tous les "Mornag"possibles.(cf. le post précédent: "Beirut sur "Mornag" soumis à votre jugement")

Décibels et rythme sans relâche des heures durant. Non seulement ça vous fait bouger pour en être acteur et ne pas les subir comme une agression sonore, mais en plus ça vous vide la tête ! Ouf !Un petit répit, enfin ! Exit le " ça " tenace qui vous  lancine depuis des semaines. Le monde, ses guerres , ses horreurs et toute la douleur que cela engendre est dehors pour un moment. Temporairement, très temporairement, le temps que le rythme  à haut (très haut) volume prenne sa place remplisse la tête et agisse sur les muscles comme un électrochoc. De la rage ? Non de la danse. De la vraie. Celle qui harmonise le corps et l’ouïe et les met en symbiose jusqu’au dernier petit retranchement du dernier petit nerf et du dernier petit tendon (sans l'aide d'aucun "Mornag" ni d'aucun "marcheur" ni rouge, ni noir. I swear).

Une angoisse, cependant, après coup. Je sais ce que ce «massacre des tympans» a soulagé chez moi Dimanche dernier, mais ma crainte est la suivante : qu’est-ce que mes deux jeunes hommes de fils veulent oublier ou soulager dans les soirées à répétition où décibels et rythme les tyrannisent des heures durant. Quel est le mal « existentiel » qu’ils portent dans leurs gènes pour que eux et des milliers de jeunes de leur âge s’adonnent à cette danse de l’oubli bâtie sur le volume du son  plutôt que sur la volupté de la musique ?

Allez, salut, je vous laisse. Je vais "danser".

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K
Salut!<br /> De plus en plus contemporaine la Danse... Ou plutôt un retour aux sources avec un "Saff" de Mahdia ou une "takhmira" sur Raies l\\\'Abhar??<br /> En tout cas, je suis rassuré! Moi qui commençais une investigation du marché noir afin de te procurer du Prozac ou un truc plus fort afin d\\\'endiguer la dépression et noyer le chagrin que des litres de Mornag ne pouvait prétendre dissiper...<br /> Ainsi va la vie chère contemporaine! On apprend à vivre avec! Meme si nous croyons que nous avons touché le fond, il y a toujours à creuser... Et surtout, on a une faculté terrible pour "enterrer".<br /> Pour finir, je suis d\\\'accord avec toi: La danse c\\\'est magique! Et quand on peu se lacher...jusqu\\\'au bout des orteils c\\\'est meilleur pour la Santé qu\\\'un Mornag épicé! Juste une chose concernant tes jeunes hommes: Ils doivent se dandiner et faire travailler leurs nerfs optiques, leur mains... voire d\\\'autres muscles... Entrer en "trans" jusqu\\\'au dernier nerfs qui fait tourner le petits tendons ce n\\\'est pas tous les soirs.
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