A mon ami le rouge "Mornag" et au reste de la terre, je voudrais dire que j'ai trouvé le moyen de noyer le "ça". Le "ça" qui ne se dit pas, parce que le dire c’est l’accepter, qui ne se peint pas, parce que le peindre c’est lui donner de la beauté, qui ne se chante pas et qui ne se noie pas dans tous les "Mornag"possibles.(cf. le post précédent: "Beirut sur "Mornag" soumis à votre jugement")
Décibels et rythme sans relâche des heures durant. Non seulement ça vous fait bouger pour en être acteur et ne pas les subir comme une agression sonore, mais en plus ça vous vide la tête ! Ouf !Un petit répit, enfin ! Exit le " ça " tenace qui vous lancine depuis des semaines. Le monde, ses guerres , ses horreurs et toute la douleur que cela engendre est dehors pour un moment. Temporairement, très temporairement, le temps que le rythme à haut (très haut) volume prenne sa place remplisse la tête et agisse sur les muscles comme un électrochoc. De la rage ? Non de
Une angoisse, cependant, après coup. Je sais ce que ce «massacre des tympans» a soulagé chez moi Dimanche dernier, mais ma crainte est la suivante : qu’est-ce que mes deux jeunes hommes de fils veulent oublier ou soulager dans les soirées à répétition où décibels et rythme les tyrannisent des heures durant. Quel est le mal « existentiel » qu’ils portent dans leurs gènes pour que eux et des milliers de jeunes de leur âge s’adonnent à cette danse de l’oubli bâtie sur le volume du son plutôt que sur la volupté de la musique ?
Allez, salut, je vous laisse. Je vais "danser".