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  Contemporaine - Le blog -

Un espace pour "croquer" (avec un zeste de poésie, si possible) ce que le quotidien donne à vivre ou à observer de l'individu comme de la société. Série de témoignages basés sur le bon sens, la dérision et l'humour. Rire pour philosopher ou philosopher pour rire, coups de cœur ou coups de gueule, qu'importe, CONTEMPORAINE avant tout !

Com., un « basic instinct »

Publié le 18 Mai 2006 par Outa in profession com

Si tout est langage comme l’affirment plusieurs linguistes et plusieurs psys, c’est que rien n’est plus primaire, après celui de se nourrir, que le besoin de communiquer. Alors que dire quand, justement, pour se nourrir, il est nécessaire de communiquer… Là, c’est du primaire de chez primaire. (Pour se reproduire aussi d’ailleurs, mais, chut !faut pas le dire et, de  toute façon, c’est une autre histoire !)

Si pour se nourrir, il faut communiquer, la communication devient alors le plus « basic » des « instincts ». Logique, non ? Et pour prendre un raccourci, nos sociétés dites « modernes » sont donc « primitives ». Oui primitives qu’on se le dise et redise, au risque de choquer tous ceux qui pensent appartenir à une espèce évoluée, dont la « contemporaine » elle-même. Primitifs, vous dis-je ! Oui !

Elémentaire, non ? Ça tombe sous le sens. Rien n’est plus évident.

 

Regardez, on va démonter rapidement, ensemble, tout ça.  Si l’on considère que les systèmes économiques de nos sociétés sont « nourris » par l’apport d’un tissu plus au moins important d’entreprises publiques et privées. Si l’on admet que pour exister et prospérer dans un environnement concurrentiel de plus en plus dense, ces entreprises doivent se faire connaître. Si l’on observe tous les moyens, des plus simples aux plus sophistiqués (réclame, publicité, événements, articles de presse, espaces sur le net, rencontres b to b, incentives, lobbying, buzz marketing, etc. …) qu’elles mettent en œuvre pour se faire connaître. En observant, on constate que leurs énergies sont autant centrées sur la production elle-même que sur la communication sur cette production. Alors on découvre que si la production se faisait sans communication, elle ne servirait qu’à étouffer ses producteurs, qu’à les asphyxier au lieu de les nourrir en s’écoulant sur les marchés concernés et nourrir également les intermédiaires et les divers intervenants.

Moins mercantile que cela, imaginons, maintenant, une société où l’on n’est pas informé. Rien pour signaler un virage, rien pour signaler un fossé, rien pour signaler le sens des choses, rien pour orienter, rien pour avertir des changements et des dangers. Aucune communication informative. Aucune signalétique. C’est une société qui va droit au mur ou dans le précipice, clairement, évidemment.

C’est tout vu, non ?

Alors, ne nous attardons pas. Concluons rapidement : la com. est bien un « basic instinct » et même pire. Communiquer, apparaît presque comme un fondamental instinct de survie.

(« Com., un instinct de survie » aurait pu faire le titre de cette modeste et rapide petite démonstration qui se voudrait logique) 

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A
Le roi Frédéric II (13éme siècle) à voulu déterminer si la langue originelle était le grec ou le latin. Il enferma des bébés, dés leurs naissances, avec des nourrices dans un couvant, en ordonnant à celles-ci de ne prononcer aucune syllabe. Pas le moindre mot. Résultat : au bout de quelques mois les bébés commencèrent à dépérir jusqu’au décès. Ce fut le manque de communication qui les à tués.          
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