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  Contemporaine - Le blog -

Un espace pour "croquer" (avec un zeste de poésie, si possible) ce que le quotidien donne à vivre ou à observer de l'individu comme de la société. Série de témoignages basés sur le bon sens, la dérision et l'humour. Rire pour philosopher ou philosopher pour rire, coups de cœur ou coups de gueule, qu'importe, CONTEMPORAINE avant tout !

Épépinons la grenade : La vie collective a-t-elle besoin de religion?

Publié le 23 Octobre 2016 par contemporaine in contemporaine

Très tôt dans leurs vies, dès l'enfance, la plupart des êtres humains sont naturellement sensibles aux questions métaphysiques (comment le monde est monde? qui suis je?  comment j'existe?  qu'est ce que la mort est au juste? ...etc.).

La Foi est à la fois un fort sentiment d'humilité, d'admiration, d'amour même face à la Création et une prise de position nette et apaisante sur l’origine du monde, sur sa finalité, sur l’hypothèse d’un Créateur. La Foi n'est pas forcément en quête de Vérité. C'est une acceptation amoureuse, ferme et définitive de la Création et de son Créateur. 

Les religions, dans leur ensemble, prétendent amener la Vérité, alors qu’elles n’amènent que des croyances qu'il est souvent interdit de discuter ou des interdits qu'il est fortement recommandé de faire appliquer ou d'observer même sans trop y croire. Les religions utilisent la Foi, elles l'exploitent même. On pourrait aller à dire que si la Foi est suffisamment forte, elle n'ira jamais s'embarrasser de religion. En ce sens, elle ne relèverait que du subjectif, de l'intime croyance qui n'a rien à prouver sur le plan social.

 

Du fait même qu'il n'y a pas une religion mais des religions, la religion ne peut  pas être ce facteur de paix qu’elle prétend être.
Au nom d'un monde idéal sur lequel elles n'arrivent pas à s'accorder, les religions n’ont cessé de mutiler la vie concrète des êtres humains. Pourtant, il serait tellement plus raisonnable que les hommes s'efforcent à inventer les règles d’une vie collective apaisée, uniquement à partir de leur raison commune et de leur condition humaine. 
 
L'éthique et l'équité pourraient faire naître des comportements responsables nettement plus fiables, plus positifs et plus durables que ceux relevant d'un archaïque conformisme relevant d'une prétendue "morale" principalement fondée sur le contrôle des mœurs.
 
«Ce n’est pas la religion qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la religion. » (Feuerbach)
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